|
"On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie"
Isaac Asimov. Ecrire un roman: Comment germe l'idée et comment elle prend forme: autrement dit pour paraphraser quelques scientifiques qui parlaient de tout autre chose: comment de l'inerte j'ai créé du vivant. Premier ingrédient Imagination: L'idée de départ: un sujet qui vous intéresse, mais le mieux serait un sujet qui vous passionne. Exemple "l'Intelligence Artificielle". Bien sûr dans ce cas l'oreille interne est aux aguets (inconsciemment), puis survient un élément extérieur: article de journaux, conversation.. sur( par exemple dans le cas de la dernière invention), la conscience artificielle, qui provoque le déclic; trop tard le rouage se déclenche dans votre cerveau et les questions se bousculent. Mais alors, si conscience artificielle, pourquoi pas pensée artificielle, oui mais alors et le libre arbitre? Bref la torpeur cérébrale s'installe. Le grand intérêt de ces questions sur l'intelligence artificielle perturbe considéablement tout ce que vous essayez de comprendre et parfois d'admettre, tant bien que mal, sur la nature humaine. Votre curiosité est émoustillée... Mais Comment est-ce possible, toute cette intelligence artificielle que l'on décortique à coups d'algorithmes et de calculs mathématiques pour en faire des pensées voire des émotions? Et nous autres alors? Que sommes nous? des machines? Issues de quel cerveau? Justement le "Cerveau" . Là on touche à l'intouchable, complexité, calculs impossibles à réaliser...et pourtant il s'agit bien de la nouvelle bagarre technologique mise en place dans les laboratoires d'IBM en Suisse par Henry Markram . Le projet porte le doux nom de "blue brain project" et la première construction d'une colonne neocorticale d'un neurone vient d'aboutir...Mais ceci est une autre histoire, c'est même le thème du troisième volet en cours . Pourquoi trois volets? Parce qu'avec un théme comme celui-là vous pouvez y passer toute votre vie. Chaque question en amène une autre, chaque histoire inventée, crée un univers et des personnages qui prennent placent dans votre tête et sur le papier, et tout cela vous envahit , il est alors difficile d'arrêter son ouvrage tant que demeure l'impression de ne pas avoir tout dit. D'avoir vidé son sac personnel sur la question. Ce qui a peu de chance d'arriver. Il ne vous reste plus qu'à vous échapper de temps en temps pour aller voir ailleurs. Ci-dessous le phénomène et son explication " sur notre perception du monde [qui] est, en réalité subjective" (pour les sceptiques revoir Matrix) Pour conclure: En science-fiction, l'imagination a un support qui dépasse et alimente généreusement nos esprits: la science, et particulièrement dans le domaine des neuro-sciences, qui ne manquera pas de nous exciter tout au long de ce nouveau vingt et unième siècle.
Deuxième ingrédient: La chasse à l'info: Outil privilégier INTERNET. Là un peu de ménage s'impose. Les infos et pseudo-infos se côtoient allégrement, dans le domaine de la science comme dans tous les autres domaines. Il est donc nécessaire de recouper les infos par des supports écrits et validés par une partie de la communauté scientifique (attention à celle qui refuse l'idée qu'une intuition très forte peut aboutir à une grande découverte). Vérifier également la crédibilité des sites source. Puis Il y a , bien sûr, tous les ouvrages, articles de magazines spécialisés pour trouver la perle irréfutable que l'on cherche. N'oublions pas que la Science-Fiction est encore loin d'avoir obtenu ses lettres de noblesse, surtout dans la vieille Europe, et particulièrement dans le domaine de l'intelligence artificielle . Les chercheurs les plus imaginatifs , qui sont aussi des précurseurs courent le risque de voir leurs théories taxées de science-fiction, insulte blessante, qui revient à dire qu'ils sont au bord de la folie. Troisième ingrédient Les personnages: c'est une affaire personnelle et bien évidemment, l'entourage, le vécu et même les faits divers peuvent apporter les détails qui donneront vie à un personnage. Le seul problème est l'attachement que l'on porte parfois d'une manière excessive, à un personnage plutôt qu'un autre.Celui-ci peut alors vous échapper et envahir tout l'espace. C'est une tentation que j'ai eu avec "JIM". J'ai failli en changer la fin au risque de perdre l'objectif final souhaité. En changeant de coupable je perdais tout le sens du récit. L'objectif final: ce que l'on a à dire. Une petite citation d'Einstein pour illustrer cet objectif: "L'homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique. N'ouliez jamais cela quand vous vous plongez dans vos croquis et vos équations". |